Porteurs du projet
DR. MARIE-AIMÉE PÄIVI SORO
Chirurgienne de la main et Présidente
Suissesse originaire d’Ormonts-Dessous, elle a grandi dans le village de Croy, dans le Gros-de-Vaud. Après ses études secondaires au Gymnase Auguste-Piccard à Lausanne, elle a entrepris des études de médecine à l’université de Lausanne. Elle a obtenu son diplôme fédéral de médecin en octobre 2012.
Elle a ensuite commencé à travailler et a exercé sa profession dans divers hôpitaux du canton: service de médecine interne de l’hôpital de Morges, CTR de Gilly, service de médecine interne et policlinique ambulatoire à la Clinique de Genolier, service des urgences du CHUV, service de chirurgie de l’hôpital de Morges, service de chirurgie de la main du CHUV, service de médecine interne de l’hôpital d’Yverdon, service de chirurgie de l’hôpital de Nyon. Elle a également complété sa formation par un doctorat à l’université de Lausanne et a obtenu un titre de Docteur, MD.
Depuis son jeune âge, elle a eu un coup de coeur pour le continent africain et de la compassion pour la souffrance de ses populations. Passionnée par son métier, elle a toujours souhaité mettre ses compétences à disposition pour améliorer les conditions de vie des populations du continent africain. Sa rencontre avec M. Navigué Pierre Soro a été déterminante et elle l’a joint dans son projet. C’est ainsi qu’elle est devenue la présidente de l’association. Elle apporte ses connaissances médicales au projet, participe activement à son élaboration et à la recherche de fonds. Son plus grand désir est de voir plusieurs villages de la Côte d’Ivoire bénéficier de soins médicaux de qualité à proximité, à commencer par la zone rurale de Tangafla au nord de la Côte d’Ivoire.
NAVIGUÉ PIERRE SORO, PHD
Organizational Leadership et Secrétaire Général
M. Navigué Pierre Soro est un passionné de la gestion d’entreprise, fonction qu’il a exercée depuis son jeune âge au lycée (gymnase) en gérant le magasin familial en Côte d’Ivoire, son pays d’origine, jusqu’à son départ aux Etats Unis d’Amérique pour continuer ses études universitaires. Son expérience commerciale des années précédentes l’a amené très vite à choisir la Bryan School of Business and Economics à UNCG (The University of North Carolina at Greensboro). Pendant ses quatre années de formation, il s’est spécialisé en commerce international et en gestion d’entreprise avec à la clé un diplôme de Bachelor. M. Navigué Pierre Soro est également titulaire d’un Master en théologie et linguistique (Master of Arts) obtenu à la faculté de Théologie de Dallas (Dallas Theological Seminary). Après ses études universitaires, M. Soro a émigré en Suisse où il vit depuis 2009. Il a travaillé avec l’organisation humanitaire MEDAIR dans le domaine de la gestion des archives et de l’audit interne. Il a également enseigné l’anglais et l’économie à des élèves de secondaires, et l’anglais commercial en université privée.
Originaire du village d’Ogari (2km au sud de Tangafla) et ayant grandi dans un village de la région, il a été témoin des difficultés que vivent les populations rurales de Tangafla. Ayant eu le privilège d’être scolarisé et de faire des études supérieures, il a toujours rêvé de contribuer à améliorer les conditions de vie des populations rurales de Côte d’Ivoire. C’est ainsi qu’alors qu’il était encore étudiant au lycée, il a créé une organisation (Union Fraternelle des Elèves et Etudiants de Tangafla-Ogari) de jeunes étudiants de son village. Celle-ci a organisé les toutes premières journées culturelles du village et rassemblé les jeunes pour un projet commun. Dans son discours d’introduction lors de leur première journée culturelle, il mentionnait déjà son désir de voir son village équipé d’un dispensaire d’état. Les années ont passé, il a eu l’occasion d’effectuer des études à l’étranger et souhaite aujourd’hui voir enfin son rêve se réaliser: voir les villageois de Tangafla et environs bénéficier d’un centre médical pour les urgences, les maladies chroniques et surtout les accouchements. C’est ainsi que l’association SAREPTA Suisse est née et qu’elle entreprend son premier projet. A savoir, qu’elle ne compte pas se limiter à la construction d’un centre médical, mais qu’elle compte également mener des campagnes de promotion de la santé, s’intéresser au développement des zones rurales et étendre son expérience à d’autres régions nécessiteuses de Côte d’Ivoire, car, selon lui, « si la route précède le développement, la santé avant tout! »